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AFROROCK
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18 août 2010

TRICKY aux INTENDANCES 2010-Hotel de ville de Paris

Le monster-truck de l’affiche. On le croise tout les jours dans Paris, on le kiffe depuis les années 90, mais on a un peu l’impression qu’il est à bout de souffle, surtout depuis ce show bof-bof d’ouverture du 104 il y a quelques temps. Mais bon, c’est  quand même, merde : . La Charlotte Gainsbourg du trip-hop commence sur quelques morceaux toutes nappes de synthés dehors. Ca délaye un peu trop le tout, d’autant plus que sa voix se perd sous celle de sa chanteuse.  semble faire des backs dans son propre groupe. Oui, ça a toujours été le cas, mais quand c’est tout tendu qu’il se terre dans le mix, c’est génial. Là, sur ces premiers morceaux… Il n’est quasiment pas là. Mais les compos, l’ambiance, l’univers est là, se trame, se pose, s’impose. Le temps de chauffer… On rentre dans le jeu doucement… Jusqu’à Black Steel, où subitement on se rappelle ce que c’est. Là la bête se réveille, se tend. On enchaîne sur le classique proto-cabaret piano fin de règne et là,  prend le devant de la scène, au moment où l’éclairage public se met en branle, au moment où la pluie commence à tomber, au moment où la nuit s’abat, sombre sur nos petites personnes. Et là on le voit, on l’entend. Enfin.  est excellent quand il prend le devant de la scène, quand il déverse sa hargne défoncée et asthmatique. La pluie tombe, le public s’invite (est invité) sur scène. On se retrouve avec 50 danseurs ambiancés par un très loin de ses timides premières apparitions (dans le noir, dos à la scène), qui fait le tour de ses acolytes de quelques instants, fait bouger son monde, prend visiblement plaisir à être finalement tellement respecté, tellement écouté. Il est un peu comme à la maison et ça se sent… On finit malgré tout par inviter tout ce beau monde à redescendre sur terre hors de scène avant d’enchainer sur un avant dernier titre tout en (millenium) tension, qui précède une dernière salve d’une lourdeur salutaire. On n’est plus au niveau de génie d’un Angels With Dirty Faces, mais  en a quand même encore pas mal sous le capot. On se dit qu’on attend finalement le prochain album avec impatience. La pluie a disparu, on prend un dernier verre dans le coin avant d’aller rejoindre Adrian Thaws et son groupe pour un petit moment cool dans un bar à quelques minutes à pieds (putain, ouais, on a bu un verre avec  !).
Moland Fengkov : « Sans conteste LA tête d’affiche de ce festival, tous styles confondus. La dernière fois qu’on avait pu apprécier un concert de , c’était pour l’ouverture du 104. Il revient, un mois avant la sortie de son nouvel album, avec toute l’énergie qu’on lui connaît. Adrian Thaws aime Paris, et ça se voit. C’est avec une humble générosité qu’il a enflammé le parvis de l’Hôtel de Ville en invitant sur scène une partie du public, déchaînant le reste de la foule. , c’est avant tout un corps. Un corps qui par sa seule présence s’approprie la scène. Un corps qui entre en transe, ondulant au rythme de ses compos qui alternent entre rock gonflé aux testostérones, soul et hip-hop sombre, un corps en parfaite osmose avec sa chanteuse et ses musiciens. Si son set s’est avéré trop court, sans rappel, c’est pour mieux augurer la sortie d’un des albums indispensables de la rentrée. De ce concert, on sort frustré, mais repus. »

indetendances2010 2 392 LIVE REPORT // FNAC Indétendances / Tricky, Uffie, Boogers, 0800
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