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AFROROCK
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5 août 2010

GOD FORBID, la renaissance du Trasch metal

GOD FORBID, la Renaissance du Trash-Hardcore

Originaire du New Jersey, God Forbid c'est de la puissance en barre au service d'un métal intègre. Entre thrash mélodique, un son comme un Sepultura ou un Pantera, et hardcore à la Hatebreed, God Forbid n'est pas né à la suite de l'explosion KoRn. Ayant tourné auparavant avec Sevendust, God Forbid est d'une détermination sans relâche quand il s'agit de tourner et d'asséner sa musique, de marteler son thrash assasin et sa violence hardcore. Pas de demi mesure pour God Forbid, puissance, efficacité, quand il s'agit de faire mal, ils sont au rendez-vous. Determination, c'est 47 minutes de maelström et d'intégrité

GONE FOREVER-2004

En entrevue, le guitariste Doc Coyle a récemment affirmé que l'objectif de God Forbid, après trois ans d'absence, était de lancer un album permettant à son groupe de se classer dans le top 25 des meilleures formations métal. À défaut d'être un classique, Gone Forever est une enfilade de morceaux métal-hardcore aussi efficaces qu'accrocheurs. Mélodies galopantes, rythmes ravageurs et jeu super énergique et agressif du batteur Corey Pierce sont au menu de l'album mixé par le réputé Colin Richardson (Fear Factory). Le seul reproche va à l'intégration des voix chantées dans les pièces Better Days, Precious Lie et Soul Engraved, qui donne un résultat plutôt étrange.

DETERMINATION-1999


Intro soumise, synthé pathétique, très sombre et malsain, une double pédale qui rentre au galop, harmoniques dissonantes, bend morifiant, barrage de guitare à couper le souffle, et ce n'est que le début de "Dawn of the millenia" qui introduit ce Determination de fureur. "Nothing", rien à voir avec le groupe normand, rentre dans le lard, sans sommation, avalanche de batterie, une guitare qui volète lourdement, et un chant qui impressionne, puissant, rageur, hurleur et maîtrisé. Pas de relache pour God Forbid, la technique est dans l'attaque sans relâche, passage plus calme, le calme avec la tempête, encore plus forte niveau guitare, la basse s'engage, tout slap dehors, dans un passage syncopé bientôt suivant par une guitare en dead note qui appuie là ou ça fait mal. A peine le temps de souffler que s'enchaîne "Broken pomise", riff nuancé de guitare, appuyé efficacement par une batterie vengeresse, thrash assasin, thrash mélodique, voix d'acier et déluge d'une grosse caisse sans répit. La guitare alterne sur la stéréo, met du piment et du groove dans l'ensemble, les breaks sont rapides et vite passé, pas le temps de s'attarder, changement de tempo, et montée en régime du riff, la locomotive est à fond le train, ouvrant la voie à un passage calmé, tout est dans l'atmosphère et les coups de guitares et le break mortel qui suit. Violence vocale, harcèlement rythmique, riffs métallique qui déborde, course poursuite sans issue, rage et fureur en pleine lutte sur "Broken promise" mené à 100 à l'heure. Ambiance plus classique pour "Divide my destiny'" toujours très puissant et énergique, break carré, batterie millimétrée, une guitare qui change de gamme sans accros, une basse qui manque ici un peu d'appui, mention spéciale sur le mouvement le grosse caisse qui suit

IV :CONSTITUTION OF TREASON-2005

God Forbid débarque avec leurs quatrième album (le troisième chez Century Media), avec un titre assez explicite "IV : Constitution of treason". Si l'on ajoute à cela la pochette, on comprend immédiatement que le ton ne sera pas au patriotisme extrême... Même si le groupe appartient clairement à ce que certains appellent la "New wave of american heavy metal", il n'empêche que nous tenons là enfin un outsider qui se démarque de ses camarades (qui a dit copieurs ?).

L'album débute donc avec une intro crescendo qui va s'enchaîner sur l'excellent riff de "The End of The World". On remarque déjà que le son est différent des nombreux autres groupes de metalcore, nous n'avons pas droit aux mêmes sempiternels riffs, et on entend que Byron Davis (chant) a vraiment du coffre. Il est secondé dans les parties mélodiques par le guitariste Doc Coyle qui s'en sort bien. Musicalement, les titres sont clairement plus complexes qu'auparavant, preuve en est la durée moyenne qui est de 5 minutes ! Autant dire que les changements rythmiques et autres solos en tout genre sont légions. Le genre d'album qu'il faut digérer en plusieurs fois. Signalons tout de même peut être quelques faiblesses, notamment sur " To the Fallen Hero ", titre un cran en dessous du reste. A contrario la fin de l'album constitue un ensemble cohérent et réussi.
Le ton de l'album se veut clairement sombre, notamment sur "Chains of Humanity" ou encore "The Lonely Dead". Il suffit de voir les titres des morceaux pour comprendre le message général : nos amis n'ont visiblement guère apprécié la guerre menée par Mr Bush.

God Forbid arrive donc parmi les meneurs de cette nouvelle scène de métal. Alors oui, on n'a pas encore atteint des sommets d'originalité, mais le groupe se forge là un son et un style identifiable. On n'y croyait presque plus ! Si vous ne devez écouter que quelques groupes de cette mouvance, God forbid fait partie de ceux là.

Le Groupe

Byron Davis (chant)
Doc Coyle (guitare/chant)
Dallas Coyle (guitare)
John Outcalt (basse)
Corey Pierce (batterie)

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